Céramologie: trois analyses de Laboratoire, Exemplaires d’Eolide, de Délos et du Languedoc Mediterranéen
J. J. Jully
[page-n-83]
J. J. JULLY
(AGD
Céramoiogie: trois analyses de laboratoire.
d'
mplaires
et du Languedoc Mediterranéen
de
ne peut plus se passer d'analyses de labole même
ne peut que
rarement
comproprement archéologiques à
l'homme de laboratoire.
entre des disciplines
pourquoi des
de
venues
nécessité scien-
l'aide
Les
la Méditerranée orientale
de sites
en Languedoc
hellénisés: la Monédière à Bessan,
également.
trois laboratoires
de certains
'-'Vl.""L,,""
0:; U.II.-l:w,a
u<;;,,, ,
-
voulu nous communiquer
accompagnerons, ici et là,
laboratoires
à
polarisant sur
l'Institut de
-courbes de
tessons
de
83-
[page-n-84]
2
J. J. JULLY
2.°
de 1'L
P.
pétrographie;
A. L.
- étude de lames
Paris) :
éléments contenus dans divers échanet du
provenance de la Méditerranée
Languedoc méditerranéen: teneur exprimée en
oxyde.
L'origine de récolte des
se
ainsi:
1.°
1. C. F.
Eolide: Larisa-sur-l'Hermos, échantillon Larisa 4
L C.
12.105;
échantillon Priv. (8) = 1.
F. 12.106;
Languedoc méditerranéen, la Monédière, Bessan, Hérault,
Hon Mon. pers (1) = 1. C. F. 12.107; échantillon f3 52 = 1. C. F.
11.425;
l' 90
1. C. F. 11.462.
2.°
I. G. A. L. (Paris)
échantillons:
pers (1) ;
3.°
4, Délos Priv. (8), la Monédière Mon.
C. E.
R. (Université Lyon II)
échantillons J 1 à 4;
la
Hérault, échantillons J 5 à 10, Montfo, Magalas, Hérault, échantillon J 11.
Les échantillons I. C. F. 12.105 (LarisajHermos), I. C. F. 12.106
(Délos) et I. C. F. 12.107 (la
Hérault) proviennent
Monédière,
de coupes: Voir la planche V. L'echantillon 1. C. F. 11.462
L''''''''"''''' HIL)
à un grand vase cuit en atmosphère
et
Les autres échantillons proviennent également
LarisajHermos
site languedocien retenu à
dernières
ont
choisies pour
diversité d'aspect et de technique.
(J 1 à J 4) et encore de la
site
Montfa à Magalas,
L C. F. (Sèvres): date de examens: X. 1964.
12.105: Larisa-Hermos 4 (fragment de coupe, collections de l'Institut d'Etudes
~''''~~''1-'~~ de l'Université de Stokholm);
terre cuite: épaisseur 7 mm.,
cavités de l'ordre du mm.,
la
des cavités son de l'ordre
100e de mm;
de la tranche: aspect
claire au coeur;
de matières
et de fer;
-
84
[page-n-85]
3
TROIS ANALYSES
couleur de la surface ext. : brun rouge (Code
E 42); (*)
quartz: rare 260 IL, moyenne 50 II quelqu'uns la IL
l'ares: 150 IL x 3 IL moyenne: 80 ~L X 1 Ik
~alcite: ra,.,,!>: fiO fL' moyenne 30 fi
enduit: intérieur brun rouge brillant (Code Expolaire E
extérieur,
la
également Code Expolaire E 44 + décor de
en recà l'intérieur: 2 filets blanchâtres et 2 filets brun très
dilatation: 800°.
500 !J, = notre planche L
Examen de la lame mince Larisa 4 au microscope (professeur P. Bordet),
1970.
(Larisa-Hermos).
phylliteuse (légèrement opacifiée et
la lame), tendance à un quadrillage
très fins dont les quartz fins.
de calcite-micrite calcinés.
baueritisée), Chlorite? Séricite (Musco-
Fragments de roche
(vol-
canisme
Minéral à
Bleu-vert.
(N ombreuses vacuoles ou arrachages de
F.
J.
d'examen.
collection prIvee;
serrée, pâtte assez tendre, rayée par
grains;
fer:
du travail de
enduit: intérieur: brun
courbe de
N.o
el.mH~!H_"
20 ~
orientés par le façonnage dans le sens
brun noir;
UjjUL'~LjUj
1. C. F. 1347 500
II.
(8) au microscope (profes-
isotrope, un peu opaque
incolores suivant les zones de
cuisson.
(.) Dans les lignes que nous avons consacrées à la
technique faite
à l'oeil nu il n'a pas été tenu
des couleurs de la surface extérieure et de la
surface intérieure puisque cette
est ri"',,,"', ..... ,,,,, de valeur scientifique réelle. Les couleurs sont celIes de la
sur Le
A. Cailleux,
G. Taylor. (Editions Boubée, Parîs).
-
85
[page-n-86]
4
,1. J. JULLY
de roche à
fins anguleux
Grandes Biotites
très rares.
Fragments roulés à aspect de silex».
1. C. F. (Sèvres): Même date
12.107
d'un bord de
«ionienne» de la wrme B
ramassage en surface
la Monédière, Bessan,
4 mm., texture poreuse avec quelques cavités
:
du tournage;
couleur de la tranche: brun
clair (Code
couleur de la surface : rouge
(proche de la
C 36);
dégraissant: quartz < 100 u, moyenne : entte 10 I-t
micas : entre 5 ~t et 15 ~L'
fer : bien réparti dans la masse;
enduit: inténeur : noir ; extérieur: la teinte varie du brun au noir.
N. B. l'epaisseur de l'enduit à l'intérieur est
entre 10 IJ. et 20 IJ.;
la
est très micacée avec assez peu de quartz
de fer.
courbe de dilatation : 1000°;
1. C. F. 1345 : 500
notre planche III.
1346 : 200 ~L = notre
IV.
Bessan,
, janvier 1970.
Examen de la
pers. (1) au microscope
Mon.
L C. F. 12.107.
riche en grandes
ou micritiques,
égale de quartz
Chlorite.
opacifiée ?).
Fragment de micaschiste ou chlorito-schiste.»
«Tableau des éléments dominants dans les trois pièces.»
Numéros
1. C. F.
Chlorite
rubéfiée
12.105
?
12.106
+
12.107
Biotite (?)
brun" opaque
+
Séricite--~Muscovite
+
Calcite
+
?
+
"Conclusi6n:
fines de zones de bas métamorphisme:
schiste sériciteux, schiste à deux micas.
de
élaborées
Inn11't.,·,nll1p fin d'une part et,
: reflète
Thera - - + Asie
(Albite ('1) ) moindre que
+
d'un volcanisme rare
volcanisme
(7).
deux autres eCJili: 86 -
donnant
[page-n-87]
5
TROIS ANALYSES
12.10(;: éléments globuleux isotropes avec cristallites internes très rares non identifiées. (Elément fréquent, en cours d'étude).
12.107: Le plus riche en feldspaths et en grandes phyllites donc le plus proche
d'un massif métamorphique?
Remarque: la recuisson de 1000" en laboratolre (Dilatométl'ie) a affecté l'échantillon 'lui originellement a peut-être subi une cuisson moindre)}. N. B. Voir précédemment: température de cuisson : 1000" à l'origine.
«Il semble difficile sinon impossible d'attribuer ces trois céramiques
à un même atelier malgré les similitudes techniques. Elles sont peu différentes de certaines céramiques attiques du Vlème siècle (Collections de la
Faculté de Clermont).»
Remarques générales:
Rapprochements concernant les pleces en terre cuite en atmosphère
oxydante: LarisajHermos (LaI'. 4 = I. C. F. 12.105) et la Monédière
(Mon. pers (1) = I. C. F. 12.107), deux fragments de bords de coupes
et la Monédière «(3 52 = I. C. F. 11.425), fragment de pied tronconique
de coupe de type ionien forme B 2.
argiles : Lar. 4 : pas une argile réelle : éluvion superficielle;
Mon. pers (1): même constatation: à partir de minéraux micaschistes
(socle métamorphique) + feldspath en assez mauvais état: indication
de volcanisme;
(3 52 : argile ferrugineuse;
pâtes
LaI'. 4 : bien préparée, tranche brun rouge clair (Code Expolail'e D 24);
Mon. pers. (1) : sans préparation : terre cuite «brute de sol»; fer bien
réparti dans la masse; tranche rouge très pâle (Code Expolail'e C 23);
(3 52 : homogène, compacte, tranche : fer comme l'exemplaire précédent [NLOn. pers. (1)], teinte noisette l'osé;
dégraissants' LaI'. 4 : notamment du mica noir (biotite), fin;
Mon. pers. (1) : notamment du mica : deux fois plus long que celui
de LaI'. 4;
(3 52 : notamment des cristaux de quartz; plus fins qUè ceux de
l'exemplaire précédent [Mon. pers. (1)];
enduits: LaI'. 4 : couleur brun rouge (Code Expolaire E 44), adhérent et brillant,
d'un type no connu sur les sites du Golfe du Lion; Il'Ion. pers. (1) : intérieur : noir métallisé (proche de la teinte Code Expolaire J 90 : gris
très foncé); extérieur: variable : brun rouge (Code Expolaire F 43),
brun foncé (Code Expolaire H 44) : dilué/non dilué : "Nuancierunq";
(3 52 : intérieur : variable : brun rouge/gris noir mêlés : "Nuancierunq" imité ou accidentel (?); extérieur : brun rouge (Code Expolaire F 43);
cw:çson
LaI'. 4 : 800 0 ;
Mon. pers. (1) > 1000° (céramique très cuite
(3 52 : recherche non faite.
> 900°);
lowlisation d'atelier de fabrication:
LaI'. 4 : Méditerranée orientale : aire méridionale des Cyclades
(Thera/Santorin) et Asie Mineure : aire de type volcanique rare (Professeur P. Bordet);
Mon. pers. (1) : zone de volcanisme : trois possibilités : zone Maures/Estérel, zone de l'Agadès : Agde/Bessan/St. Thibéry, dÉpartement
de l'Hérault, region de Barcelone; remarquer la parenté minéralogique avec l'exemplaire en provenance de Larisa/Hermos ; Lar. 4.
-
87-
[page-n-88]
6
J. J. JULLY
R 52 : Méditerranée occidentale, côte septentrionale, probàblement à
l'Ouest du Rhône ; critères
que techniques, l'analyse
de cette pièce étant restée
des
Procès~ Verbaux
d' Essais 1.
F. 12.105 à 12.107
1/
Nature des essais: détermination des courbes de dilatation des tr:>Îs tessons
remis par M. Jully.
2/
Mode
: Les courbes de dilatation ont été effectuées au dilatomètre
à
mécanique
sur des éprouvettes de 65 mm.
de longueur découpées dans
échantillons et séchées à l'étuve à 105/110· c.
Les courbes ont été determinées avec une vitesse de montée en température
uniforme de 1000 heure.
Les barreaux ont été
deux fois au dilatomètre:
- la première courbe met en évidence le retrait des échantillons gonflés a
l'humidité par
- la deuxième courbe donne la
de l'échantillon recuit à 1110·.
3/ Résultats. Voir les courbes de dilatation:
12.105
fig. 1 et 2.
12.106 : fig. 3 et 4.
12.107 : fig. 5 et 6.
4/ Conclusiones:
1. C. F. 12.105:
fléchissement de la courbe de
L'échantillon présente, à
dilatation par suite de son dè,go:nfJlen1e
L'effet quartz est marqué vers
800·' cette
L'échantillon se rétracte à
approximativement à la t",,,n,pl'
cuis;on du
pérature de cuisson explique
le net gOllflE~m
à l'humidité.
J. C. F. 12.106:
L'échantillon présente un fléchissement
de la courbe il partir de
marqué. Cette pièce a
200· dû à son dégonflement; l'effet quartz
à
été cuite vers 900· et l'échantillon a été nettement gonflé à l'humidité par
vieillissement.
J. C. F. 12.107:
Pour cet échantillon le fléchissement à 200· est beaucoup moins important;
l'effet quartz est peu marqué. La
a été
vers 1000·,
Fait à
le 23 octubre 1964
Pl' l'Ingénieur en Chef
signé «illisible»
Remarques complémentaires sur ces
1/ microphotographies:
la comparaison par rapprochement
Larisa/Hermos) (500
et
la Monéd1ère, Bessan,
d'un aspect granulométrique assez
les planches l et III.
2/
1344 (1. C. F.
1345 (1. C. F.
se rendre
dimension).
lames minces (photo planche V,
la comparaison des couleurs de la
12.105 (Larisa/Hermos) reconnaître que les couleurs des
12.107 (la Monédière/Bessan)
pâtes deo deux pièces sont très voisines;
les deux cas il y a une dominante
rouge alors que dans le cas de la lame mince de l'exemplaire provenant de
Délos (Archegeseion) la teinte dominante est une teinte brune.
-88 -
[page-n-89]
TROIS ANALYSES
7
31
barreaux échantillons, (photo planche V, rang du milieu; état après passage
une seconde fois au Dilatomètre):
12.105 .. des trois barreaux, c'est celui-ci qui a pris la teinte la plus rouge;
Remarque Laboratoire J. C. F... «Le barreau échantillon passé une seconde
fois au dilatomètre présente un effet qualtz plus marqué et une dilatation
typique des pâtes argilo-quartzeuses».
12.106 .. la couleur rouge de ce barreau est assez comparable à celle du barreau
12.107 (la Monédière);
Remarqae Laboratoire J. C. F.: «Le barreau échantillon passé une seconde
fois au dilatomètre présente un effet quartz plus marqué et une dilatation
sensiblement identique à la précédente».
12.107: ce barreau est probablement celui qui est le moins l'ouge des trois
balTeaux'
Re;narqn; Laboratoire J. C. P ... «L'échantillon passé à nouveau au dilatomètre
galde un faible effet quartz et une dilatation légèrement moins forte que
celle des autres échantillons».
41
Sur la même planche V 1JoÎr les trois fragments de trois co'npes en p1'01!enanCe de trois sites différents: de gauche à droite: Larisa/Hermos (fouilles L. Kjellberg, tessonnier de l'Institut d'Etudes classiques et d'Histoire de
l'Université de Stockholm), la Monédière/Bessan, Hlt (coll. personn"lle num 1),
Délos, Archegeseion (coll. privée num. 8).
Ces trois pièces ont servi aux analyses de l'Institut de Céranùque Française
à Sèvres et aux examens au microscope de M. le Professeur P. Bordet
(1. G. A L., Paris); elles sont présentées de manière à ce que ce soit la f:lce
extenH' qui soit visible.
* * *
Aux trois pièces qui viennent d'être étudiées sont ajoutées deux pièces
caractéristiques de formes provenant d'ateliers occidentaux:
a) Pied tronconique de coupe de type ionien et de forme B 2,
n.O Inv. (3 52 (ancienne collection J. Coulouma) ;
b) Fragment de grand vase en terre monochrome grise, n." Inv. E 90
(ancienne collection J. Coulouma).
1. C. F. (Sèvres): Date d'examen: III, 1963.
Collection J. Couloum a, num. (3 52 : provenance la Monédière, Bessan,
Hérault : fragment de pied tronconique de coupe de type ionien, de
fabrication occidentale et de forme B 2; diamètre du plan de pose: 7 cm;
terre cuite: compacte, très dure;
couleur de la tranche: noisette rose;
dégraissant: quartz: cristaux peu nombreux: 60 Il, moyenne: 20 p, 30 fi
calcite
mica
enduit: intérieur: mélange de brun rouge et de gris noir:
extérieur: brun rouge;
(courbe de dilatation non fournie)
N.o photo: I. C. F. 1289 : 1 mm = notre planche VI;
voir également notre planche photo IX, 1.
Remarques:
L'argile constituant le tesson est ferrugineuse. La pièce est caractérisée par la
faible quantité et la finesse des cristaux de quartz. La couleur grisâtre que
l'on voit au coeur de l'échanti1lon est due à un défaut d'oxydation au cours
de la cuisson. L'enduit brun rouge est à mettre en rapport avec ulle argile
ferrugineuse.
11./,25:
a)
12
89-
[page-n-90]
8
b)
J. J . .JULLY
microphotographie:
En rapprochant les deux microphotographies qui se rapportent l'une à la
pièce (3 G2 (imitation occidentale de la coupe «ionienne»), l'autre :l la pièce
Mon. pels. (1) (coupe «ionienne», c'est à dire de fabrication -suDDoséeorientale) -planches III et VI- on note une nette différence de granuÎômétrie.
La texture de (3 52 est moins fine. Il faut d'ailleurs tenir compte aussi de
caractéristiques typologiques telles que la présence, sur l'exemplaire /3 52, d'un
«bandeau» de base comparable à ceux des exemplaires hybrides du Languedoc;
il. s'agit là d'un emprunt fait aux pieds des coupes attiques qui comportent un
bIseau: ce caractère hybride est aussi typique des pièces occidentales.
J. C. F. (Sèvres): Date d'examen: III, 1963.
Collection J. Coulouma num. g 90 : provenance la Monédière, Bessan.
fragment de grand vase en terre cuite en atmosphère réductnce.
terre cuite: épaisseur variable: 1'4 cm. -1'1.; cm.; 0 de la courbe de la
paroi intérieure (col?) : 26 cm. approximativament; texture : tranche vacuolée : cavités de plusieurs mm;
couleur de la tranche: grise; toutefois la surface interne est brun rouge
sur une épaisseur d'environ 1 mm;
dégraissant: quartz: cristaux 100 et rarement 500, moyenne 30, 50
mica: cristaux allongés : 50;
calcaire: par endroits zones calcareuses reuses;
enduit: intérieur: couche brun crème, semblant être un engobe, sur la
moitié du tesson;
extérieur les traits du décor (rainures et lignes ondées groupées) sont
remplis de terre brun crème = même teinte que celle de l'enduit sur la
face à l'intérieur;
temperature: courbe de dilatation: cette courbe est encore a scendante
à 1000°; l'effet quartz existe vers 600 : voir fig. 7 et 8;
Nos. des photos: 1. C. F. 1297 = 1 mm = notre planche VII.
1. C. F. 1298 = 500 /.t = notre planche VIII.
N. B. L'argile constituant le tesson est quartzeuse et très micacée; elle contient de
l'oxyde de fer et de la calcite; certains rares cristaux peuvent atteindre une
dimension de plusieurs millimètres.
Le tesson fait effervescence sous l'action de l'acide chlorydrique dilué.
Microphotographies:
La planche VII photo 1297 - présente, dans la partie supérieure de la photo,
l'image de la couche «d'engobe».
La planche VIII -photo 1298- met en évidence les paillettes de mica (cristaux
allongés).
Echantillon cuit, au laboratoire, à 1000°:
Le coeur du tesson s'est éclairci et est passé du gris au beige clair (Code Expolaire : B 62 approximativement) . «L'engobe», sur ce morceau recuit, se «sépare» très
nettement du reste de la tranche et fait comme une «écorce» plus foncée de teinte
brune (Code E x polaire E 53 : brun ou E 56 : brun vif).
11.,462:
H~rault:
* *
:le
Aux deux sortes d'examens dont il vient d'être question - principalement la
détermination de la courbe de dilatation et l'examen pétrologique - il nous a paru
nécessaire d'adjoindre un examen qui comporte une analyse chimique. La caractérisation
d'une terre cuite peut en effet être considérablement précisée grâce à la détermination
des différents éléments qui entrent dans sa composition.
Il a été cepedant souligné récemment encore (voir D. P. S. Peacock, The scientific
analysis of ancient ceramics : a remew. Worid Archaeology, l, 3, February 1970,
p. 377) que le choix des éléments à mesurer risque d'être plus ou moins arbittaire.
En effet, outre ce choix au départ, il est maintenant reconnu (loc. cit. avec référence
à l'article de A. Bouchard, De l'emploi des méthodes chimique et spectrographique pour
l'étude des poteries antiques. Geol. Rundschau, 55, 113-18) que certains éléments ont
-
90-
[page-n-91]
TROIS ANALYSES
9
peu de valaur caractéristique;
ceux ci A. Bouchard range le titane. Par contre
le
le
le cuivre, le chrome, le
le robaIt sont très utiles pour
cara'3LeTl~;er des céramiques provenant d'argiles différentes.
Le dosage des principaux éléments contenus dans onze échantillons appartenant
à trois sites différents
un site de la Grèce de l'Est et deux sites du Languedoc
méditerranéen - a été fait au Laboratoire du Centre d'Etudes Gallo-romaines à
l'Université Lyon II
à l'obligeance de M. le Professeur M. Picon et de son
Assistant M, P.
Le site de la
orientale est à nouveau Larisa-sur-l'Hermos.
aux
deux autres sites, il s'agit de la Monédière et de Montfo,
A vant d'en venir à l'examen des pourcentages
qu'ils nous ont été fournis (voir
le tableau l'écapitulatif
93, il nous
nécessaire
selon la
méthode traditionnelle, chacun
échantillons.
1. -
Groupe des
en provenance du site de Larisa-sur-I'Hermos:
Céramique cuite en atlTIospltlél'C \},II.Y'''i:I.':''':
- Pièce nûm. J 1 = Larisa/Hcrmos nûm. 5 a :
XII, 2 a, b : fragment
de forme ouverte, épaisseur 0'9/0'7 cm., pâte dure, tranche rose (Code &,;polaire C 34), dégraissant: poussière
de mica; intérieur (2 a): lait
café crèmejblanchâtre, peinture brun rouge;
(2b) : lait
leux café crèmejblanchâtre, peinture brun roux,
Pièce num. J 2
nûm. 7 : planche XII, 4 : fragment de
épaisseur 0'6
dure, tranche
de la teinte du
Expolaire C
poussière de
: intérieur: rougeâtre,
à l'étoffe,
noirâtre mat; extérieur: café
crème, peinture
diluée (technique striée intentionnellement) ; (voir la photo).
Pièce nûm. J 3
Larisa/Hermos nûm, 8 : planche
3 a, b: fragment
bol à courbure continue, IZ 26 cm.
de bord de
0'6/0'4
dure, tnmche rose
teinte du Code
C 26),
de mica:
: (3
mie :
brun violâtre entre de1L,( filets
enduit à reflets «dorés)
poussière de mica «doré»
; extérieur (3 b) ; brun mat
PiÈ'ce nûm. J. 4
1 : fragment de
cm, pâte dure,
Code Expolaire
brun
II a)
-
-
des pièces en provenance du site de la lVIonédière:
cuite en atmosphère réductrice:
La Monédière D ou Cat. 224 se reporter ci-dessous aux
Pièce nûm. J 5
photos X, 1 : anse à gros ""'~""AW'" médian serti dans
et ayant
de
amphore
ou Cat.
; se repOlter
aux
Pièce nÛm. J 6
photos X, 2 : anse trifide d'un type qui
pas rare
en Languedoc
notamment sur l'habitat
de hauteur de Montlaurès
de Narbone
nûm. 7785, fouilles E.
num.
du 2 au 5 Mai
1908);
J 6 est en céramique cuite en atmosphère
Pièce nûm. J 7
La
A (fouille de M. l'Abbé J. Giry), élément
ayant la forme d'un «bandeaUll circulaire et ayant fait
d'un vase «ajouré» à colonnettes (voir la planXI, 2), vase-support (1) imitant un prototype en
C~ramique
-
91-
[page-n-92]
10
J. J. JULLY
bois probablement et rappelant les vases à fenêtres de
la Méditerranée orientale (cf. Ch. Zervos, L'art de la
Crète néolithiqu.e et Minoenne, p. 481, num. 800; support
de vase, Gournia, H. 29 cm., Minoen récent III a) et de
de l'Etrurie; caractéristiques techniques : pâte dure,
tranche gris clair proche de la teinte du Code Expolaire
B 10 ou de celle de CIO, vacuolée, dégraissant : mica;
traces d'enduit brun très clair. Photos XI, l, 2.
b) Céramique cuite en atmosphère oxydante:
Pièce num. J 8 = La .Monedière G = pied de coupe
mica ; voir planche IX, 1.
- Pièce num. J 9
La Monédière F = pied de coupe de type ionien et de
la forme B 2 ; cet exemplaire est comparable typologiquement à la pièce !3 52 mentionnée plus haut ; cependant d'autres caractéristiques le distinguent : un
cercle ponctué est peint au fond de la vasque et, sous
Je cône, il y a une surface peinte. Il s'agit là d'emprunts
faits aux coupes attiques de la fin du Vléme s. Cette
céramique d'un type hybride est classable parmi celles
qui sont sorties d'ateliers de la Méditerranée occidentale.
La pâte micacée est assez tendre et l'enduit est rouge
moyen mat; voir planche IX, 2.
- Pièce Hum ..J 10 = La Monédière B : fragment d'épaule de vase fermé
- oenochoé '? - décor de rosette de points et filets
rouge jaune (Code Expolaire, E 58) surface inférieure
gris rouge foncé, tranche jaunâtre, poudreuse, assez
tendre, micacée; voir planche IX la figure 4. Remarquer,
à sa gauche, un exemplaire d'aspect analogUe!. Il s'agit
toutefois d'une pièce - non exanVnée en laboratoire d'une technique très différente: la tranche est rose
comme celle de certaines céramiques de Rhodes et le
pigment est dilué avec des teintes variables et jamais
posées en à-plats. La pièce est dans les colkctions du
Collège d'Enseignement Général de Bessan.
- Pièce num. J 11 = Montfo, Magalas, Hérault, Catalogue Coulouma
N.o 266 : bord de cruche/oenochoé avec «l'otellel> ou
disques latéraux à J'attache supérieure de l'anse; pâte
brun pâle; assez tendre; voir planche X, 3.
:): * *
Résultats de l'examen en laboratoire exemplaires qui viennent d'être décrits:
analyse chimique -
des onze
Cet examf'n nous a fourni des renseignements qui confirment en partie certaines
suppositions concernant les pièces recueillies en Languedoc méditerranéen.
Toutefois le caractère représentatif de l'examen est limité. En effet, il n'y a pas eu
d'analyse préalable d'argiles en provenance de la Méditerranée orientale. Ceci revient
à dire qu'une appartenance précise à une région donnée ne peut pas être indiquée
pour aucune def onze pieces examinées.
Par ailleurs il n'existe pas de groupes de référence pour les céramiques de LarisaHermos ni pour celles du Bas Languedoc.
L'intérêt cependant de l'essai qui est présenté est de montrer que des «critères
chiffrés» peuvent non seulement augmenter la compréhension que l'on peut avoir
subjectivement de telle ou telle céramique mais contribuer aussi à faire pencher pour
J'adoption d'une aire de fabrication donnée en mettant en évidence des ressemblanches
de composition chimique ou bien de notables différences.
Certes il faudra multiplier de tels examens, les comparer, établir des tableaux avec
carrés de pourcentages pour que des résultats concluants puissent être, quelque jour
à venir, finalement obtenus.
-
92-
[page-n-93]
11
TROIS ANALYSES
Afin de mettre en regard notre groupement établi avant l'analyse chimique et les
données du tableau récapitulatif des résultats en laboratoire, voici comment nous
avions, subjectivement, classé les pièces en question:
a) A teliers de la Méditerranée orientale:
Céramiques cuites en atmosphère o:\:ydante:
Nos. J 1 à 4 (Larisa-Hermos).
N." J 8 (la Monédière).
Céramiques cuites en atmosphère réductrice:
Nos. J 5 et 6 (la Monédière).
b) Ateliers de la céramique grecque d'Occident autres que ceux du Languedoc
occidental et de Marseille:
- Céramiques cuites en atmosphère oxidante:
Nos. J 9 et 10 (la Monédière).
N.o J 11 (Montfo).
- Céramique cuite en atmosphère réductrice:
N." J 7 (la Monédière).
Que nous apprend le tableau des dosages des principaux éléments contenus dans les
échantillons examinés au Centre d'Etudes Gallo-romaines de l'Université Lyon II ? (*).
Dosage des principaux éléments contenus dans les échantillons: teneur
exprimée en % de leur principal oxyde.
RECAPITULATIF DES RESULTATS OBTENUS
Provenance
N."
I--I-----------·II----i----I-4'8
= larisa/Hermos n.O 4a
2'53
J 1
9'15
n.O 7
2'60
5'9
8'60
J 2
0'94
6'8
n." 8
8'45
J3
n.O 9
1'89
5'7
J4
8'90
18'6
12'25
5'20
J 5
la Monédiére 0
..
C
13'53
20'9
J6
4'50
..
A
10'32
15'5
J 7
5'40
- "
"
G
2'91
8'5
J8
7'70
..
F
5'15
8'73
J9
11'6
..
B
9'75
13'6
J 10 == "
5'20
J 11
13'10
14'0
5'75
Montfo
=
=
-0'89
0'88
0'87
0'89
0'64
0'56
0'67
0'69
0'67
0'67
0'74
- - - - - - - 1 - -....
3'SO 53'0 21'4 93'04
3'85 53'S 20'0 93'03
3'70 53'0 20'4 93'22
3'80 52'4 21'3 92'99
2'90 51'4 14'3 93'04
2'55 51'4 13'6 93'51
3'10 51'6 15'6 91'87
4'00 50'2 21'4 92'49
3'10 5S'2 14'6 93'32
3'10 55'6 15'0 93'17
2'80 53'8 16'0 93'09
(*) «Les céramiques ont été analysées en spectrométrie par fluorescence X sous
vide (Tube à rayons X avec anticathode au chrome).
Les échantillons ont été préparés selon la méthode de Rose, Adler et Flanagan (1963). La céramique a d'abord été broyée puis grillée à 1100 0 C avec un mélange
de 85 % de tétraborate de lithium et 15 % d'oxyde de lanthane, dans la proportion
de 8 parts de mélange pour une céramique. Chaque perle obtenue a été ensl.'ite broyée
avec une petite quantité d'acide borique qui servira de liant dans l'opération suivante.
Celle ci consiste à fixer sous vide un peu du broyat précédent à la surface d'une
pastille-support constituée par de l'acide borique. La quantité minimale de céramique
requise a été d'environ 150 mg. Les divers éléments ont été évalués sur la même pastille
pour chaque échantillon.»
-
93-
[page-n-94]
12
J. J. JULLY
Remarques sur le tableau de dosage:
1/
Perte en eau (*):
Elle est moins élevée dans les échantillons du groupe des numéros J 1 à 4
(origInE' Larisa-Hermos) et aussi dans un échantillon trouvé en Languedoc
méditerranéen, dans l'Hérault, sur le site de la Monédière, Bessan, le n." J 8.
2/
Eléments chimiques évalués:
Comparaison des exemplaires J 1 à 4 et de l'exemplaire J 8: proportion comparable et élevée d'oxyde ferrique (Fe 2 0,,) et d'alumine (A~ 0,).
Bien que les autres éléments offrent peu de l'enseignements utile'! archéologiquement il faut noter que «les proportions en calcium sont nettement plus
faibles» dans le groupe des échantillons ayant Larisa-Hermos pour provenance
que dans le gloupe des échantillons languedociens, la pièce n.· J 8 faisant
excepction.
3/
4/
Teneur en dioxyde de titane (Ti0 2 ):
Elle est plus élevée dans les exemplaires de Larisa-Hermos que dans ceux
du Languedoc méditerranéen. Toutefois, étant donné que la pièœ dont la
teneur se rapproche le plus de celles des échantillons d'Eolide, c'est à dire la
pièce J 11 (Montfo), est une pièce considérée, subjectivement, comme ayant été
fabriquée dans un atelier occidental, il semble bien, comme certains auteurs
(A. Bouchard, D. P. S. Peacock) le pensent, que le titane ait une valeur de
caractérisation plutôt faible.
Répartition en groupes homogènes:
L'échantillon J 8 mis à part, le tableau récapitulatif met en évidence l'existence de deux groupes homogènes. Ce qui contribue à différencier ces deux:
groupes c'est avant tout, outre la perte en eau, la teneur en oxyde de calcium
et en oxyde ferrique. Et c'est au groupe de Larisa-Hermos qu'il est possible,
en termes d'analyse de laboratoire, de rattacher la pièce J 8 (pied de coupe
«ionienne» de la forme B 2) ce qui, naturellement, ne signifie pas une appartenance à un atelier de fabrication commun ni même à une aire de fabrication
obligatoirement commune. Néanmoins il est possible de remarquer que la température de cuisson de cette coupe ionienne est fort analogue à celle des céramiques de Larisa-Hermos alors que les autres céramiques recueillies en Languedoc méditerranéen «ont subi une cuisson à une température moins élevée»
et qu'elles «sont plus poreuses que les exemplaires de Larisa-Hermosl>.
00mme remarques de conclusion pour cette analyse nous pouvons reprendre les
termes mêmes du rapport rédigé par P. Dupont en les complétant peut-être par certaines
vues émises par le Professeur M. Picon au cours d'une conférence récente faite à Paris.
Il est certain qu'une grande prudence d'interprétation doit caractériser toute conclusion se rapportant à une analyse chimique telle que celle qui vient d'être présentée.
Il est certain également que ce n'est pas une analyse isolée qui puisse apprendre
beaucoup. Ce ne sera en effet que grâce à la confrontation d'un grand nombre d'analyses
de ce genre que des constatations valables pourront, quelque jour à venir, être offertes.
Néanmoins une telle analyse nous enseigne qu'une connaissance plus complète d'une
céramique passe par des examens chiffrés fournis par un laboratoire. Cett!' analyse
nous enseigne également que, sans rejeter les procédés subjectifs de classemE'nt traditionnel puisque ce sont ces procédés qui resteront longtemps encore les seuls qui soient
à la portée des archéologues n'ayant pas la formation scientifique adéquate, il faudra,
de plus en plus, compléter toute description céramologique par une appréciation chiffrée
puisque, selon les propres paroles du Professeur M. Picon, ce n'est «qu'en raisonnant
sur des chiffres que l'on puisse aboutir à des raisonnements cohérents».
D'ailleurs, même lorsque certains résultats non contestables sont acquis, il est
nécessaire de ne pas valoriser à l'excès ces résultats soit en créant des groupes arti-
(*) «La détermination de la perte en eau se fait préalablement à l'analyse par
passage au four à 1050° C de chaque échantillon prélevé et décapé. La perte en eau
est le reflet de la qualité de la cuisson du vase».
-
94-
[page-n-95]
TROIS ANALYSES
13
ficiels, soit en voulant à tout prix dépasser le stade de la probabilité. En reprenant
à nouveau les termes employés par le Professeur M, Picon, il est en effet facile de
dire
telle uo t"necéramlque
à un
donné, groupe bien
à l'avance, :nais il est beaucoup
que la céramique en
question «vient effectivement de tel ou
atelienl,
A ces
d'hommes de laboratoire et sans
à nos yeux, de contradiction
nous pensons et nous continuerons
qu'il faut aje.uter ceci:
décrier
de critères de typologie, mésestimer les "'l"lT... 'CP
Toute une archéologie valable
être bâtie à l'aide des
..... "ti".,.,j·"" de tâcherons qui ont l'oeil aLl·.....U T
95
[page-n-96]
[page-n-97]
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[page-n-102]
Bessan
[page-n-103]
Bessan
[page-n-104]
[page-n-105]
JULL Y .- Trois analyses
LAM . 1
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. 0
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v
[page-n-106]
JULLY.-Trois analyses
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[page-n-107]
JULL Y.-Trois analyses
LAM. III
0.:
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u
[page-n-108]
JULL Y.- Trois analyses
LAM. IV
[page-n-109]
LAM . V
JULLY.-Trois analyses
1
3
2
Couleur des terres cuites des 3 exemplaires sur lame mince. (Code Expolaire)
1.-12105 Larisaj Hermos, lame mince
2.-12107 La Monedière, lame
3.-12106 Delos. lame mince
=
H 16, surface
=
E 28.
= H 26, surface = proche de H 18.
= F 32,
surface
= F 16/F 18.
[page-n-110]
JULL Y.-Trois analyses
LAM. VI
..
u
~
[page-n-111]
JULL Y.-Trois analyses
LAM. VII
Z
...i .
o
(]'o.
,.
o
Il
{/
t!
[page-n-112]
JULL Y.- Trois analyses
LAM. VIII
[page-n-113]
JULL Y .- Trois analyses
1
LAM . IX
.
LlI~ 1111 IfflllllI Il ï1IIIïi Id'11 11 111I'lllItI1flil llll lll UIl.! PIJ 11.11 Il;/1111111 Il Ilfllllllllii ~IIIIII 1'11111" 11111111111111111111
il III
.
.
•
...•..
....•.
.
•••
'
.
4
La Monedière (Bessan. Herault)
[page-n-114]
LAM . X
JULL Y.- Trois analyses
1.-La Monedière. cat. num. 224.
2.-La Monedière. cat. num. 225.
3.-Montfo. cat. num. 226.
[page-n-115]
LAM . XI
JULL Y .- Trois analyses
La Monedière
[page-n-116]
LAM . XII
JULLY .- Trois analyses
111 1J 111'/ III! 1 III n llllli li fil 1111 11 111 111 1 11111
1
11
i .:
\
r
t.
1·
1
1:
f
-hl 111/ /1/ li Il il 1/" 11/ III 1" /1////" /Il'' 1/111111111/1 111011111-/111 il
LarisajHennos
(Eolide)
[page-n-117]
J. J. JULLY
(AGD
Céramoiogie: trois analyses de laboratoire.
d'
mplaires
et du Languedoc Mediterranéen
de
ne peut plus se passer d'analyses de labole même
ne peut que
rarement
comproprement archéologiques à
l'homme de laboratoire.
entre des disciplines
pourquoi des
de
venues
nécessité scien-
l'aide
Les
la Méditerranée orientale
de sites
en Languedoc
hellénisés: la Monédière à Bessan,
également.
trois laboratoires
de certains
'-'Vl.""L,,""
0:; U.II.-l:w,a
u<;;,,, ,
-
voulu nous communiquer
accompagnerons, ici et là,
laboratoires
à
polarisant sur
l'Institut de
-courbes de
tessons
de
83-
[page-n-84]
2
J. J. JULLY
2.°
de 1'L
P.
pétrographie;
A. L.
- étude de lames
Paris) :
éléments contenus dans divers échanet du
provenance de la Méditerranée
Languedoc méditerranéen: teneur exprimée en
oxyde.
L'origine de récolte des
se
ainsi:
1.°
1. C. F.
Eolide: Larisa-sur-l'Hermos, échantillon Larisa 4
L C.
12.105;
échantillon Priv. (8) = 1.
F. 12.106;
Languedoc méditerranéen, la Monédière, Bessan, Hérault,
Hon Mon. pers (1) = 1. C. F. 12.107; échantillon f3 52 = 1. C. F.
11.425;
l' 90
1. C. F. 11.462.
2.°
I. G. A. L. (Paris)
échantillons:
pers (1) ;
3.°
4, Délos Priv. (8), la Monédière Mon.
C. E.
R. (Université Lyon II)
échantillons J 1 à 4;
la
Hérault, échantillons J 5 à 10, Montfo, Magalas, Hérault, échantillon J 11.
Les échantillons I. C. F. 12.105 (LarisajHermos), I. C. F. 12.106
(Délos) et I. C. F. 12.107 (la
Hérault) proviennent
Monédière,
de coupes: Voir la planche V. L'echantillon 1. C. F. 11.462
L''''''''"''''' HIL)
à un grand vase cuit en atmosphère
et
Les autres échantillons proviennent également
LarisajHermos
site languedocien retenu à
dernières
ont
choisies pour
diversité d'aspect et de technique.
(J 1 à J 4) et encore de la
site
Montfa à Magalas,
L C. F. (Sèvres): date de examens: X. 1964.
12.105: Larisa-Hermos 4 (fragment de coupe, collections de l'Institut d'Etudes
~''''~~''1-'~~ de l'Université de Stokholm);
terre cuite: épaisseur 7 mm.,
cavités de l'ordre du mm.,
la
des cavités son de l'ordre
100e de mm;
de la tranche: aspect
claire au coeur;
de matières
et de fer;
-
84
[page-n-85]
3
TROIS ANALYSES
couleur de la surface ext. : brun rouge (Code
E 42); (*)
quartz: rare 260 IL, moyenne 50 II quelqu'uns la IL
l'ares: 150 IL x 3 IL moyenne: 80 ~L X 1 Ik
~alcite: ra,.,,!>: fiO fL' moyenne 30 fi
enduit: intérieur brun rouge brillant (Code Expolaire E
extérieur,
la
également Code Expolaire E 44 + décor de
en recà l'intérieur: 2 filets blanchâtres et 2 filets brun très
dilatation: 800°.
500 !J, = notre planche L
Examen de la lame mince Larisa 4 au microscope (professeur P. Bordet),
1970.
(Larisa-Hermos).
phylliteuse (légèrement opacifiée et
la lame), tendance à un quadrillage
très fins dont les quartz fins.
de calcite-micrite calcinés.
baueritisée), Chlorite? Séricite (Musco-
Fragments de roche
(vol-
canisme
Minéral à
Bleu-vert.
(N ombreuses vacuoles ou arrachages de
F.
J.
d'examen.
collection prIvee;
serrée, pâtte assez tendre, rayée par
grains;
fer:
du travail de
enduit: intérieur: brun
courbe de
N.o
el.mH~!H_"
20 ~
orientés par le façonnage dans le sens
brun noir;
UjjUL'~LjUj
1. C. F. 1347 500
II.
(8) au microscope (profes-
isotrope, un peu opaque
incolores suivant les zones de
cuisson.
(.) Dans les lignes que nous avons consacrées à la
technique faite
à l'oeil nu il n'a pas été tenu
des couleurs de la surface extérieure et de la
surface intérieure puisque cette
est ri"',,,"', ..... ,,,,, de valeur scientifique réelle. Les couleurs sont celIes de la
sur Le
A. Cailleux,
G. Taylor. (Editions Boubée, Parîs).
-
85
[page-n-86]
4
,1. J. JULLY
de roche à
fins anguleux
Grandes Biotites
très rares.
Fragments roulés à aspect de silex».
1. C. F. (Sèvres): Même date
12.107
d'un bord de
«ionienne» de la wrme B
ramassage en surface
la Monédière, Bessan,
4 mm., texture poreuse avec quelques cavités
:
du tournage;
couleur de la tranche: brun
clair (Code
couleur de la surface : rouge
(proche de la
C 36);
dégraissant: quartz < 100 u, moyenne : entte 10 I-t
micas : entre 5 ~t et 15 ~L'
fer : bien réparti dans la masse;
enduit: inténeur : noir ; extérieur: la teinte varie du brun au noir.
N. B. l'epaisseur de l'enduit à l'intérieur est
entre 10 IJ. et 20 IJ.;
la
est très micacée avec assez peu de quartz
de fer.
courbe de dilatation : 1000°;
1. C. F. 1345 : 500
notre planche III.
1346 : 200 ~L = notre
IV.
Bessan,
, janvier 1970.
Examen de la
pers. (1) au microscope
Mon.
L C. F. 12.107.
riche en grandes
ou micritiques,
égale de quartz
Chlorite.
opacifiée ?).
Fragment de micaschiste ou chlorito-schiste.»
«Tableau des éléments dominants dans les trois pièces.»
Numéros
1. C. F.
Chlorite
rubéfiée
12.105
?
12.106
+
12.107
Biotite (?)
brun" opaque
+
Séricite--~Muscovite
+
Calcite
+
?
+
"Conclusi6n:
fines de zones de bas métamorphisme:
schiste sériciteux, schiste à deux micas.
de
élaborées
Inn11't.,·,nll1p fin d'une part et,
: reflète
Thera - - + Asie
(Albite ('1) ) moindre que
+
d'un volcanisme rare
volcanisme
(7).
deux autres eCJili: 86 -
donnant
[page-n-87]
5
TROIS ANALYSES
12.10(;: éléments globuleux isotropes avec cristallites internes très rares non identifiées. (Elément fréquent, en cours d'étude).
12.107: Le plus riche en feldspaths et en grandes phyllites donc le plus proche
d'un massif métamorphique?
Remarque: la recuisson de 1000" en laboratolre (Dilatométl'ie) a affecté l'échantillon 'lui originellement a peut-être subi une cuisson moindre)}. N. B. Voir précédemment: température de cuisson : 1000" à l'origine.
«Il semble difficile sinon impossible d'attribuer ces trois céramiques
à un même atelier malgré les similitudes techniques. Elles sont peu différentes de certaines céramiques attiques du Vlème siècle (Collections de la
Faculté de Clermont).»
Remarques générales:
Rapprochements concernant les pleces en terre cuite en atmosphère
oxydante: LarisajHermos (LaI'. 4 = I. C. F. 12.105) et la Monédière
(Mon. pers (1) = I. C. F. 12.107), deux fragments de bords de coupes
et la Monédière «(3 52 = I. C. F. 11.425), fragment de pied tronconique
de coupe de type ionien forme B 2.
argiles : Lar. 4 : pas une argile réelle : éluvion superficielle;
Mon. pers (1): même constatation: à partir de minéraux micaschistes
(socle métamorphique) + feldspath en assez mauvais état: indication
de volcanisme;
(3 52 : argile ferrugineuse;
pâtes
LaI'. 4 : bien préparée, tranche brun rouge clair (Code Expolail'e D 24);
Mon. pers. (1) : sans préparation : terre cuite «brute de sol»; fer bien
réparti dans la masse; tranche rouge très pâle (Code Expolail'e C 23);
(3 52 : homogène, compacte, tranche : fer comme l'exemplaire précédent [NLOn. pers. (1)], teinte noisette l'osé;
dégraissants' LaI'. 4 : notamment du mica noir (biotite), fin;
Mon. pers. (1) : notamment du mica : deux fois plus long que celui
de LaI'. 4;
(3 52 : notamment des cristaux de quartz; plus fins qUè ceux de
l'exemplaire précédent [Mon. pers. (1)];
enduits: LaI'. 4 : couleur brun rouge (Code Expolaire E 44), adhérent et brillant,
d'un type no connu sur les sites du Golfe du Lion; Il'Ion. pers. (1) : intérieur : noir métallisé (proche de la teinte Code Expolaire J 90 : gris
très foncé); extérieur: variable : brun rouge (Code Expolaire F 43),
brun foncé (Code Expolaire H 44) : dilué/non dilué : "Nuancierunq";
(3 52 : intérieur : variable : brun rouge/gris noir mêlés : "Nuancierunq" imité ou accidentel (?); extérieur : brun rouge (Code Expolaire F 43);
cw:çson
LaI'. 4 : 800 0 ;
Mon. pers. (1) > 1000° (céramique très cuite
(3 52 : recherche non faite.
> 900°);
lowlisation d'atelier de fabrication:
LaI'. 4 : Méditerranée orientale : aire méridionale des Cyclades
(Thera/Santorin) et Asie Mineure : aire de type volcanique rare (Professeur P. Bordet);
Mon. pers. (1) : zone de volcanisme : trois possibilités : zone Maures/Estérel, zone de l'Agadès : Agde/Bessan/St. Thibéry, dÉpartement
de l'Hérault, region de Barcelone; remarquer la parenté minéralogique avec l'exemplaire en provenance de Larisa/Hermos ; Lar. 4.
-
87-
[page-n-88]
6
J. J. JULLY
R 52 : Méditerranée occidentale, côte septentrionale, probàblement à
l'Ouest du Rhône ; critères
que techniques, l'analyse
de cette pièce étant restée
des
Procès~ Verbaux
d' Essais 1.
F. 12.105 à 12.107
1/
Nature des essais: détermination des courbes de dilatation des tr:>Îs tessons
remis par M. Jully.
2/
Mode
: Les courbes de dilatation ont été effectuées au dilatomètre
à
mécanique
sur des éprouvettes de 65 mm.
de longueur découpées dans
échantillons et séchées à l'étuve à 105/110· c.
Les courbes ont été determinées avec une vitesse de montée en température
uniforme de 1000 heure.
Les barreaux ont été
deux fois au dilatomètre:
- la première courbe met en évidence le retrait des échantillons gonflés a
l'humidité par
- la deuxième courbe donne la
de l'échantillon recuit à 1110·.
3/ Résultats. Voir les courbes de dilatation:
12.105
fig. 1 et 2.
12.106 : fig. 3 et 4.
12.107 : fig. 5 et 6.
4/ Conclusiones:
1. C. F. 12.105:
fléchissement de la courbe de
L'échantillon présente, à
dilatation par suite de son dè,go:nfJlen1e
L'effet quartz est marqué vers
800·' cette
L'échantillon se rétracte à
approximativement à la t",,,n,pl'
pérature de cuisson explique
le net gOllflE~m
J. C. F. 12.106:
L'échantillon présente un fléchissement
de la courbe il partir de
marqué. Cette pièce a
200· dû à son dégonflement; l'effet quartz
à
été cuite vers 900· et l'échantillon a été nettement gonflé à l'humidité par
vieillissement.
J. C. F. 12.107:
Pour cet échantillon le fléchissement à 200· est beaucoup moins important;
l'effet quartz est peu marqué. La
a été
vers 1000·,
Fait à
le 23 octubre 1964
Pl' l'Ingénieur en Chef
signé «illisible»
Remarques complémentaires sur ces
1/ microphotographies:
la comparaison par rapprochement
Larisa/Hermos) (500
et
la Monéd1ère, Bessan,
d'un aspect granulométrique assez
les planches l et III.
2/
1344 (1. C. F.
1345 (1. C. F.
se rendre
dimension).
lames minces (photo planche V,
la comparaison des couleurs de la
12.105 (Larisa/Hermos) reconnaître que les couleurs des
12.107 (la Monédière/Bessan)
pâtes deo deux pièces sont très voisines;
les deux cas il y a une dominante
rouge alors que dans le cas de la lame mince de l'exemplaire provenant de
Délos (Archegeseion) la teinte dominante est une teinte brune.
-88 -
[page-n-89]
TROIS ANALYSES
7
31
barreaux échantillons, (photo planche V, rang du milieu; état après passage
une seconde fois au Dilatomètre):
12.105 .. des trois barreaux, c'est celui-ci qui a pris la teinte la plus rouge;
Remarque Laboratoire J. C. F... «Le barreau échantillon passé une seconde
fois au dilatomètre présente un effet qualtz plus marqué et une dilatation
typique des pâtes argilo-quartzeuses».
12.106 .. la couleur rouge de ce barreau est assez comparable à celle du barreau
12.107 (la Monédière);
Remarqae Laboratoire J. C. F.: «Le barreau échantillon passé une seconde
fois au dilatomètre présente un effet quartz plus marqué et une dilatation
sensiblement identique à la précédente».
12.107: ce barreau est probablement celui qui est le moins l'ouge des trois
balTeaux'
Re;narqn; Laboratoire J. C. P ... «L'échantillon passé à nouveau au dilatomètre
galde un faible effet quartz et une dilatation légèrement moins forte que
celle des autres échantillons».
41
Sur la même planche V 1JoÎr les trois fragments de trois co'npes en p1'01!enanCe de trois sites différents: de gauche à droite: Larisa/Hermos (fouilles L. Kjellberg, tessonnier de l'Institut d'Etudes classiques et d'Histoire de
l'Université de Stockholm), la Monédière/Bessan, Hlt (coll. personn"lle num 1),
Délos, Archegeseion (coll. privée num. 8).
Ces trois pièces ont servi aux analyses de l'Institut de Céranùque Française
à Sèvres et aux examens au microscope de M. le Professeur P. Bordet
(1. G. A L., Paris); elles sont présentées de manière à ce que ce soit la f:lce
extenH' qui soit visible.
* * *
Aux trois pièces qui viennent d'être étudiées sont ajoutées deux pièces
caractéristiques de formes provenant d'ateliers occidentaux:
a) Pied tronconique de coupe de type ionien et de forme B 2,
n.O Inv. (3 52 (ancienne collection J. Coulouma) ;
b) Fragment de grand vase en terre monochrome grise, n." Inv. E 90
(ancienne collection J. Coulouma).
1. C. F. (Sèvres): Date d'examen: III, 1963.
Collection J. Couloum a, num. (3 52 : provenance la Monédière, Bessan,
Hérault : fragment de pied tronconique de coupe de type ionien, de
fabrication occidentale et de forme B 2; diamètre du plan de pose: 7 cm;
terre cuite: compacte, très dure;
couleur de la tranche: noisette rose;
dégraissant: quartz: cristaux peu nombreux: 60 Il, moyenne: 20 p, 30 fi
calcite
mica
enduit: intérieur: mélange de brun rouge et de gris noir:
extérieur: brun rouge;
(courbe de dilatation non fournie)
N.o photo: I. C. F. 1289 : 1 mm = notre planche VI;
voir également notre planche photo IX, 1.
Remarques:
L'argile constituant le tesson est ferrugineuse. La pièce est caractérisée par la
faible quantité et la finesse des cristaux de quartz. La couleur grisâtre que
l'on voit au coeur de l'échanti1lon est due à un défaut d'oxydation au cours
de la cuisson. L'enduit brun rouge est à mettre en rapport avec ulle argile
ferrugineuse.
11./,25:
a)
12
89-
[page-n-90]
8
b)
J. J . .JULLY
microphotographie:
En rapprochant les deux microphotographies qui se rapportent l'une à la
pièce (3 G2 (imitation occidentale de la coupe «ionienne»), l'autre :l la pièce
Mon. pels. (1) (coupe «ionienne», c'est à dire de fabrication -suDDoséeorientale) -planches III et VI- on note une nette différence de granuÎômétrie.
La texture de (3 52 est moins fine. Il faut d'ailleurs tenir compte aussi de
caractéristiques typologiques telles que la présence, sur l'exemplaire /3 52, d'un
«bandeau» de base comparable à ceux des exemplaires hybrides du Languedoc;
il. s'agit là d'un emprunt fait aux pieds des coupes attiques qui comportent un
bIseau: ce caractère hybride est aussi typique des pièces occidentales.
J. C. F. (Sèvres): Date d'examen: III, 1963.
Collection J. Coulouma num. g 90 : provenance la Monédière, Bessan.
fragment de grand vase en terre cuite en atmosphère réductnce.
terre cuite: épaisseur variable: 1'4 cm. -1'1.; cm.; 0 de la courbe de la
paroi intérieure (col?) : 26 cm. approximativament; texture : tranche vacuolée : cavités de plusieurs mm;
couleur de la tranche: grise; toutefois la surface interne est brun rouge
sur une épaisseur d'environ 1 mm;
dégraissant: quartz: cristaux 100 et rarement 500, moyenne 30, 50
mica: cristaux allongés : 50;
calcaire: par endroits zones calcareuses reuses;
enduit: intérieur: couche brun crème, semblant être un engobe, sur la
moitié du tesson;
extérieur les traits du décor (rainures et lignes ondées groupées) sont
remplis de terre brun crème = même teinte que celle de l'enduit sur la
face à l'intérieur;
temperature: courbe de dilatation: cette courbe est encore a scendante
à 1000°; l'effet quartz existe vers 600 : voir fig. 7 et 8;
Nos. des photos: 1. C. F. 1297 = 1 mm = notre planche VII.
1. C. F. 1298 = 500 /.t = notre planche VIII.
N. B. L'argile constituant le tesson est quartzeuse et très micacée; elle contient de
l'oxyde de fer et de la calcite; certains rares cristaux peuvent atteindre une
dimension de plusieurs millimètres.
Le tesson fait effervescence sous l'action de l'acide chlorydrique dilué.
Microphotographies:
La planche VII photo 1297 - présente, dans la partie supérieure de la photo,
l'image de la couche «d'engobe».
La planche VIII -photo 1298- met en évidence les paillettes de mica (cristaux
allongés).
Echantillon cuit, au laboratoire, à 1000°:
Le coeur du tesson s'est éclairci et est passé du gris au beige clair (Code Expolaire : B 62 approximativement) . «L'engobe», sur ce morceau recuit, se «sépare» très
nettement du reste de la tranche et fait comme une «écorce» plus foncée de teinte
brune (Code E x polaire E 53 : brun ou E 56 : brun vif).
11.,462:
H~rault:
* *
:le
Aux deux sortes d'examens dont il vient d'être question - principalement la
détermination de la courbe de dilatation et l'examen pétrologique - il nous a paru
nécessaire d'adjoindre un examen qui comporte une analyse chimique. La caractérisation
d'une terre cuite peut en effet être considérablement précisée grâce à la détermination
des différents éléments qui entrent dans sa composition.
Il a été cepedant souligné récemment encore (voir D. P. S. Peacock, The scientific
analysis of ancient ceramics : a remew. Worid Archaeology, l, 3, February 1970,
p. 377) que le choix des éléments à mesurer risque d'être plus ou moins arbittaire.
En effet, outre ce choix au départ, il est maintenant reconnu (loc. cit. avec référence
à l'article de A. Bouchard, De l'emploi des méthodes chimique et spectrographique pour
l'étude des poteries antiques. Geol. Rundschau, 55, 113-18) que certains éléments ont
-
90-
[page-n-91]
TROIS ANALYSES
9
peu de valaur caractéristique;
ceux ci A. Bouchard range le titane. Par contre
le
le
le cuivre, le chrome, le
le robaIt sont très utiles pour
cara'3LeTl~;er des céramiques provenant d'argiles différentes.
Le dosage des principaux éléments contenus dans onze échantillons appartenant
à trois sites différents
un site de la Grèce de l'Est et deux sites du Languedoc
méditerranéen - a été fait au Laboratoire du Centre d'Etudes Gallo-romaines à
l'Université Lyon II
à l'obligeance de M. le Professeur M. Picon et de son
Assistant M, P.
Le site de la
orientale est à nouveau Larisa-sur-l'Hermos.
aux
deux autres sites, il s'agit de la Monédière et de Montfo,
A vant d'en venir à l'examen des pourcentages
qu'ils nous ont été fournis (voir
le tableau l'écapitulatif
93, il nous
nécessaire
selon la
méthode traditionnelle, chacun
échantillons.
1. -
Groupe des
en provenance du site de Larisa-sur-I'Hermos:
Céramique cuite en atlTIospltlél'C \},II.Y'''i:I.':''':
- Pièce nûm. J 1 = Larisa/Hcrmos nûm. 5 a :
XII, 2 a, b : fragment
de forme ouverte, épaisseur 0'9/0'7 cm., pâte dure, tranche rose (Code &,;polaire C 34), dégraissant: poussière
de mica; intérieur (2 a): lait
café crèmejblanchâtre, peinture brun rouge;
(2b) : lait
leux café crèmejblanchâtre, peinture brun roux,
Pièce num. J 2
nûm. 7 : planche XII, 4 : fragment de
épaisseur 0'6
dure, tranche
de la teinte du
Expolaire C
poussière de
: intérieur: rougeâtre,
à l'étoffe,
noirâtre mat; extérieur: café
crème, peinture
diluée (technique striée intentionnellement) ; (voir la photo).
Pièce nûm. J 3
Larisa/Hermos nûm, 8 : planche
3 a, b: fragment
bol à courbure continue, IZ 26 cm.
de bord de
0'6/0'4
dure, tnmche rose
teinte du Code
C 26),
de mica:
: (3
mie :
brun violâtre entre de1L,( filets
enduit à reflets «dorés)
poussière de mica «doré»
; extérieur (3 b) ; brun mat
PiÈ'ce nûm. J. 4
1 : fragment de
cm, pâte dure,
Code Expolaire
brun
II a)
-
-
des pièces en provenance du site de la lVIonédière:
cuite en atmosphère réductrice:
La Monédière D ou Cat. 224 se reporter ci-dessous aux
Pièce nûm. J 5
photos X, 1 : anse à gros ""'~""AW'" médian serti dans
et ayant
de
amphore
ou Cat.
; se repOlter
aux
Pièce nÛm. J 6
photos X, 2 : anse trifide d'un type qui
pas rare
en Languedoc
notamment sur l'habitat
de hauteur de Montlaurès
de Narbone
nûm. 7785, fouilles E.
num.
du 2 au 5 Mai
1908);
J 6 est en céramique cuite en atmosphère
Pièce nûm. J 7
La
A (fouille de M. l'Abbé J. Giry), élément
ayant la forme d'un «bandeaUll circulaire et ayant fait
d'un vase «ajouré» à colonnettes (voir la planXI, 2), vase-support (1) imitant un prototype en
C~ramique
-
91-
[page-n-92]
10
J. J. JULLY
bois probablement et rappelant les vases à fenêtres de
la Méditerranée orientale (cf. Ch. Zervos, L'art de la
Crète néolithiqu.e et Minoenne, p. 481, num. 800; support
de vase, Gournia, H. 29 cm., Minoen récent III a) et de
de l'Etrurie; caractéristiques techniques : pâte dure,
tranche gris clair proche de la teinte du Code Expolaire
B 10 ou de celle de CIO, vacuolée, dégraissant : mica;
traces d'enduit brun très clair. Photos XI, l, 2.
b) Céramique cuite en atmosphère oxydante:
Pièce num. J 8 = La .Monedière G = pied de coupe
- Pièce num. J 9
La Monédière F = pied de coupe de type ionien et de
la forme B 2 ; cet exemplaire est comparable typologiquement à la pièce !3 52 mentionnée plus haut ; cependant d'autres caractéristiques le distinguent : un
cercle ponctué est peint au fond de la vasque et, sous
Je cône, il y a une surface peinte. Il s'agit là d'emprunts
faits aux coupes attiques de la fin du Vléme s. Cette
céramique d'un type hybride est classable parmi celles
qui sont sorties d'ateliers de la Méditerranée occidentale.
La pâte micacée est assez tendre et l'enduit est rouge
moyen mat; voir planche IX, 2.
- Pièce Hum ..J 10 = La Monédière B : fragment d'épaule de vase fermé
- oenochoé '? - décor de rosette de points et filets
rouge jaune (Code Expolaire, E 58) surface inférieure
gris rouge foncé, tranche jaunâtre, poudreuse, assez
tendre, micacée; voir planche IX la figure 4. Remarquer,
à sa gauche, un exemplaire d'aspect analogUe!. Il s'agit
toutefois d'une pièce - non exanVnée en laboratoire d'une technique très différente: la tranche est rose
comme celle de certaines céramiques de Rhodes et le
pigment est dilué avec des teintes variables et jamais
posées en à-plats. La pièce est dans les colkctions du
Collège d'Enseignement Général de Bessan.
- Pièce num. J 11 = Montfo, Magalas, Hérault, Catalogue Coulouma
N.o 266 : bord de cruche/oenochoé avec «l'otellel> ou
disques latéraux à J'attache supérieure de l'anse; pâte
brun pâle; assez tendre; voir planche X, 3.
:): * *
Résultats de l'examen en laboratoire exemplaires qui viennent d'être décrits:
analyse chimique -
des onze
Cet examf'n nous a fourni des renseignements qui confirment en partie certaines
suppositions concernant les pièces recueillies en Languedoc méditerranéen.
Toutefois le caractère représentatif de l'examen est limité. En effet, il n'y a pas eu
d'analyse préalable d'argiles en provenance de la Méditerranée orientale. Ceci revient
à dire qu'une appartenance précise à une région donnée ne peut pas être indiquée
pour aucune def onze pieces examinées.
Par ailleurs il n'existe pas de groupes de référence pour les céramiques de LarisaHermos ni pour celles du Bas Languedoc.
L'intérêt cependant de l'essai qui est présenté est de montrer que des «critères
chiffrés» peuvent non seulement augmenter la compréhension que l'on peut avoir
subjectivement de telle ou telle céramique mais contribuer aussi à faire pencher pour
J'adoption d'une aire de fabrication donnée en mettant en évidence des ressemblanches
de composition chimique ou bien de notables différences.
Certes il faudra multiplier de tels examens, les comparer, établir des tableaux avec
carrés de pourcentages pour que des résultats concluants puissent être, quelque jour
à venir, finalement obtenus.
-
92-
[page-n-93]
11
TROIS ANALYSES
Afin de mettre en regard notre groupement établi avant l'analyse chimique et les
données du tableau récapitulatif des résultats en laboratoire, voici comment nous
avions, subjectivement, classé les pièces en question:
a) A teliers de la Méditerranée orientale:
Céramiques cuites en atmosphère o:\:ydante:
Nos. J 1 à 4 (Larisa-Hermos).
N." J 8 (la Monédière).
Céramiques cuites en atmosphère réductrice:
Nos. J 5 et 6 (la Monédière).
b) Ateliers de la céramique grecque d'Occident autres que ceux du Languedoc
occidental et de Marseille:
- Céramiques cuites en atmosphère oxidante:
Nos. J 9 et 10 (la Monédière).
N.o J 11 (Montfo).
- Céramique cuite en atmosphère réductrice:
N." J 7 (la Monédière).
Que nous apprend le tableau des dosages des principaux éléments contenus dans les
échantillons examinés au Centre d'Etudes Gallo-romaines de l'Université Lyon II ? (*).
Dosage des principaux éléments contenus dans les échantillons: teneur
exprimée en % de leur principal oxyde.
RECAPITULATIF DES RESULTATS OBTENUS
Provenance
N."
I--I-----------·II----i----I-4'8
= larisa/Hermos n.O 4a
2'53
J 1
9'15
n.O 7
2'60
5'9
8'60
J 2
0'94
6'8
n." 8
8'45
J3
n.O 9
1'89
5'7
J4
8'90
18'6
12'25
5'20
J 5
la Monédiére 0
..
C
13'53
20'9
J6
4'50
..
A
10'32
15'5
J 7
5'40
- "
"
G
2'91
8'5
J8
7'70
..
F
5'15
8'73
J9
11'6
..
B
9'75
13'6
J 10 == "
5'20
J 11
13'10
14'0
5'75
Montfo
=
=
-0'89
0'88
0'87
0'89
0'64
0'56
0'67
0'69
0'67
0'67
0'74
- - - - - - - 1 - -....
3'SO 53'0 21'4 93'04
3'85 53'S 20'0 93'03
3'70 53'0 20'4 93'22
3'80 52'4 21'3 92'99
2'90 51'4 14'3 93'04
2'55 51'4 13'6 93'51
3'10 51'6 15'6 91'87
4'00 50'2 21'4 92'49
3'10 5S'2 14'6 93'32
3'10 55'6 15'0 93'17
2'80 53'8 16'0 93'09
(*) «Les céramiques ont été analysées en spectrométrie par fluorescence X sous
vide (Tube à rayons X avec anticathode au chrome).
Les échantillons ont été préparés selon la méthode de Rose, Adler et Flanagan (1963). La céramique a d'abord été broyée puis grillée à 1100 0 C avec un mélange
de 85 % de tétraborate de lithium et 15 % d'oxyde de lanthane, dans la proportion
de 8 parts de mélange pour une céramique. Chaque perle obtenue a été ensl.'ite broyée
avec une petite quantité d'acide borique qui servira de liant dans l'opération suivante.
Celle ci consiste à fixer sous vide un peu du broyat précédent à la surface d'une
pastille-support constituée par de l'acide borique. La quantité minimale de céramique
requise a été d'environ 150 mg. Les divers éléments ont été évalués sur la même pastille
pour chaque échantillon.»
-
93-
[page-n-94]
12
J. J. JULLY
Remarques sur le tableau de dosage:
1/
Perte en eau (*):
Elle est moins élevée dans les échantillons du groupe des numéros J 1 à 4
(origInE' Larisa-Hermos) et aussi dans un échantillon trouvé en Languedoc
méditerranéen, dans l'Hérault, sur le site de la Monédière, Bessan, le n." J 8.
2/
Eléments chimiques évalués:
Comparaison des exemplaires J 1 à 4 et de l'exemplaire J 8: proportion comparable et élevée d'oxyde ferrique (Fe 2 0,,) et d'alumine (A~ 0,).
Bien que les autres éléments offrent peu de l'enseignements utile'! archéologiquement il faut noter que «les proportions en calcium sont nettement plus
faibles» dans le groupe des échantillons ayant Larisa-Hermos pour provenance
que dans le gloupe des échantillons languedociens, la pièce n.· J 8 faisant
excepction.
3/
4/
Teneur en dioxyde de titane (Ti0 2 ):
Elle est plus élevée dans les exemplaires de Larisa-Hermos que dans ceux
du Languedoc méditerranéen. Toutefois, étant donné que la pièœ dont la
teneur se rapproche le plus de celles des échantillons d'Eolide, c'est à dire la
pièce J 11 (Montfo), est une pièce considérée, subjectivement, comme ayant été
fabriquée dans un atelier occidental, il semble bien, comme certains auteurs
(A. Bouchard, D. P. S. Peacock) le pensent, que le titane ait une valeur de
caractérisation plutôt faible.
Répartition en groupes homogènes:
L'échantillon J 8 mis à part, le tableau récapitulatif met en évidence l'existence de deux groupes homogènes. Ce qui contribue à différencier ces deux:
groupes c'est avant tout, outre la perte en eau, la teneur en oxyde de calcium
et en oxyde ferrique. Et c'est au groupe de Larisa-Hermos qu'il est possible,
en termes d'analyse de laboratoire, de rattacher la pièce J 8 (pied de coupe
«ionienne» de la forme B 2) ce qui, naturellement, ne signifie pas une appartenance à un atelier de fabrication commun ni même à une aire de fabrication
obligatoirement commune. Néanmoins il est possible de remarquer que la température de cuisson de cette coupe ionienne est fort analogue à celle des céramiques de Larisa-Hermos alors que les autres céramiques recueillies en Languedoc méditerranéen «ont subi une cuisson à une température moins élevée»
et qu'elles «sont plus poreuses que les exemplaires de Larisa-Hermosl>.
00mme remarques de conclusion pour cette analyse nous pouvons reprendre les
termes mêmes du rapport rédigé par P. Dupont en les complétant peut-être par certaines
vues émises par le Professeur M. Picon au cours d'une conférence récente faite à Paris.
Il est certain qu'une grande prudence d'interprétation doit caractériser toute conclusion se rapportant à une analyse chimique telle que celle qui vient d'être présentée.
Il est certain également que ce n'est pas une analyse isolée qui puisse apprendre
beaucoup. Ce ne sera en effet que grâce à la confrontation d'un grand nombre d'analyses
de ce genre que des constatations valables pourront, quelque jour à venir, être offertes.
Néanmoins une telle analyse nous enseigne qu'une connaissance plus complète d'une
céramique passe par des examens chiffrés fournis par un laboratoire. Cett!' analyse
nous enseigne également que, sans rejeter les procédés subjectifs de classemE'nt traditionnel puisque ce sont ces procédés qui resteront longtemps encore les seuls qui soient
à la portée des archéologues n'ayant pas la formation scientifique adéquate, il faudra,
de plus en plus, compléter toute description céramologique par une appréciation chiffrée
puisque, selon les propres paroles du Professeur M. Picon, ce n'est «qu'en raisonnant
sur des chiffres que l'on puisse aboutir à des raisonnements cohérents».
D'ailleurs, même lorsque certains résultats non contestables sont acquis, il est
nécessaire de ne pas valoriser à l'excès ces résultats soit en créant des groupes arti-
(*) «La détermination de la perte en eau se fait préalablement à l'analyse par
passage au four à 1050° C de chaque échantillon prélevé et décapé. La perte en eau
est le reflet de la qualité de la cuisson du vase».
-
94-
[page-n-95]
TROIS ANALYSES
13
ficiels, soit en voulant à tout prix dépasser le stade de la probabilité. En reprenant
à nouveau les termes employés par le Professeur M, Picon, il est en effet facile de
dire
telle uo t"necéramlque
à un
donné, groupe bien
à l'avance, :nais il est beaucoup
que la céramique en
question «vient effectivement de tel ou
atelienl,
A ces
d'hommes de laboratoire et sans
à nos yeux, de contradiction
nous pensons et nous continuerons
qu'il faut aje.uter ceci:
décrier
de critères de typologie, mésestimer les "'l"lT... 'CP
être bâtie à l'aide des
..... "ti".,.,j·"" de tâcherons qui ont l'oeil aLl·.....U T
95
[page-n-96]
[page-n-97]
CCURJll; :JE DlLAl'.iTIlN
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Larisa/Hermos
[page-n-98]
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JULL Y.- Trois analyses
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Couleur des terres cuites des 3 exemplaires sur lame mince. (Code Expolaire)
1.-12105 Larisaj Hermos, lame mince
2.-12107 La Monedière, lame
3.-12106 Delos. lame mince
=
H 16, surface
=
E 28.
= H 26, surface = proche de H 18.
= F 32,
surface
= F 16/F 18.
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JULL Y.-Trois analyses
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JULL Y.-Trois analyses
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La Monedière (Bessan. Herault)
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JULL Y.- Trois analyses
1.-La Monedière. cat. num. 224.
2.-La Monedière. cat. num. 225.
3.-Montfo. cat. num. 226.
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LAM . XI
JULL Y .- Trois analyses
La Monedière
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LAM . XII
JULLY .- Trois analyses
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LarisajHennos
(Eolide)
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