Làmina 3. Encyclopedie Moderne, ou Bibliothèque universelle de toutes les connaissances humaines (París, 1842).
26892
Desconegut | Desconocido, Especial
Gravure
Papier
París |
Documentació numismàtica
Époque contemporaine (1842)
Ancho 13.40 cm
Altura 21.00 cm
Altura 21.00 cm
Làmina núm. 3 de la veu "Monnaie" del tom 17è (Explication des planches) de l'obra Encyclopedie Moderne, ou Bibliothèque universelle de toutes les connaissances humaines (París, 1842).
Representació d'una premsa amb alimentador per a l'encunyació de moneda: Encyclopèdie Moderne. - MONNAIE. - Pl. 3. - 226 - Publiée par P. Duménil, París, 1842, - Diguet sc.
Segons l'explicació que apareix en les pàgines 403-404 de dita obra:
Le balancier anglais (Pl. III), diffère de celui que l’on emploie en France, en ce que la force motrice n’est point appliquée aux bras mêmes du volant AB , mais bien à l’extrémité supérieure d’un arbre CD, qui se trouve dans l’axe de la machine. Le mouvement du volant est arrêté par deux fortes pièces de fer E, F, placées entre de fortes solives.
Un mécanisme ingénieux T, porte les flans à frapper entre les deux coins. Le reste de la machine offre la plus grande ressemblance avec celle qui est usitée chez nous, et que nous avons décrite : nous croyons donc inutile d’entrer dans de plus longues explications. ._
La fabrication des monnaies de cuivre n'offre d’autre différence, avec celle des monnaies d’or et d'argent, qu’une moindre précision; c’est dans des lames de cuivre qu’on les découpe ordinairement, et le frappages’en opère comme celui des autres monnaies.
En France, les médailles ne peuvent être frappées que dans les ateliers de la Monnaie de Paris; l’administration dirige et surveille cette fabrication, qui diffère, en quelques points, de celle des pièces de monnaie.
Celles-ci ne reçoivent jamais que peu de relief; les médailles, au contraire, en offrent souvent un très-considérable ; aussi , tandis que les premières sont frappées d’un seul coup de balancier , les secondes doivent en recevoir un nombre proportionné à leur relief. Mais comme chaque coup recrouit fortement le métal, il est nécessaire de le recuire , après un nombre donné de coups.
Les premiers coups ne font que dégrossir la médaille; mais , à mesure qu’ils se multiplient , l’empreinte devient plus régulière ; elle acquiert enfin toute sa perfection par le nombre voulu.
On met aujourd’hui en usage un procédé qui diminue de beaucoup le nombre des coups de balancier, et des recuits ; il consiste à former des moules avec des empreintes de la médaille que l’on veut reproduire, et à y couler le métal dont elle doit être faite. On obtient ainsi des premières épreuves avec les reliefs, et on n’a plus qu’à les perfectionner sons le balancier; de cette manière, on fatigue beaucoup moins les coins.
Les médailles d’or, d’argent , de platine sont terminées après le frappage. Celles de cuivre recoivent, dans un mélange d’acétate de cuivre et de matières organiques , cette couleur brune que tout le monde connaît ; un dernier coup de balancier est donné après le bain.
Representació d'una premsa amb alimentador per a l'encunyació de moneda: Encyclopèdie Moderne. - MONNAIE. - Pl. 3. - 226 - Publiée par P. Duménil, París, 1842, - Diguet sc.
Segons l'explicació que apareix en les pàgines 403-404 de dita obra:
Le balancier anglais (Pl. III), diffère de celui que l’on emploie en France, en ce que la force motrice n’est point appliquée aux bras mêmes du volant AB , mais bien à l’extrémité supérieure d’un arbre CD, qui se trouve dans l’axe de la machine. Le mouvement du volant est arrêté par deux fortes pièces de fer E, F, placées entre de fortes solives.
Un mécanisme ingénieux T, porte les flans à frapper entre les deux coins. Le reste de la machine offre la plus grande ressemblance avec celle qui est usitée chez nous, et que nous avons décrite : nous croyons donc inutile d’entrer dans de plus longues explications. ._
La fabrication des monnaies de cuivre n'offre d’autre différence, avec celle des monnaies d’or et d'argent, qu’une moindre précision; c’est dans des lames de cuivre qu’on les découpe ordinairement, et le frappages’en opère comme celui des autres monnaies.
En France, les médailles ne peuvent être frappées que dans les ateliers de la Monnaie de Paris; l’administration dirige et surveille cette fabrication, qui diffère, en quelques points, de celle des pièces de monnaie.
Celles-ci ne reçoivent jamais que peu de relief; les médailles, au contraire, en offrent souvent un très-considérable ; aussi , tandis que les premières sont frappées d’un seul coup de balancier , les secondes doivent en recevoir un nombre proportionné à leur relief. Mais comme chaque coup recrouit fortement le métal, il est nécessaire de le recuire , après un nombre donné de coups.
Les premiers coups ne font que dégrossir la médaille; mais , à mesure qu’ils se multiplient , l’empreinte devient plus régulière ; elle acquiert enfin toute sa perfection par le nombre voulu.
On met aujourd’hui en usage un procédé qui diminue de beaucoup le nombre des coups de balancier, et des recuits ; il consiste à former des moules avec des empreintes de la médaille que l’on veut reproduire, et à y couler le métal dont elle doit être faite. On obtient ainsi des premières épreuves avec les reliefs, et on n’a plus qu’à les perfectionner sons le balancier; de cette manière, on fatigue beaucoup moins les coins.
Les médailles d’or, d’argent , de platine sont terminées après le frappage. Celles de cuivre recoivent, dans un mélange d’acétate de cuivre et de matières organiques , cette couleur brune que tout le monde connaît ; un dernier coup de balancier est donné après le bain.
03-10-2006