Làmina 1. Encyclopedie Moderne, ou Bibliothèque universelle de toutes les connaissances humaines (París, 1842).
26890
Desconegut | Desconocido, Especial
Gravure
Papier
París |
Documentació numismàtica
Époque contemporaine (1842)
Ancho 13.40 cm
Altura 21.00 cm
Altura 21.00 cm
Làmina núm. 1 de la veu "Monnaie" del tom 17è (Explication des planches) de l'obra Encyclopedie Moderne, ou Bibliothèque universelle de toutes les connaissances humaines (París, 1842).
Representació de la laminadora de metall en el procés d'encunyació de moneda: Encyclopèdie Moderne. - MONNAIE. - Pl. 1. - 224. - Publiée par P. Duménil, París, 1842, - Diguet sc.
Segons l'explicació que apareix a la pàgina 400 de dita obra:
Les figures 1 et 2 de la Pl. 1re représentent un laminoir anglais; les lingots d'or y sont laminés à froid, et peuvent être amincis , sans avoir besoin d'être recuits, de l'épaisseur d'un d’un pouce (0”,027) à celle d'un demi-souverain , pièce de la valeur de 12 fr. 70 c. Les lingots d'argent y passent chauffés au rouge.
U , L, sont les rouleaux inférieurs et supérieurs; leurs axes reposent sur deux montants de fonte S, S, dans l'intérieur desquels se trouvent deux écrous Q, Q, se mouvant au moyen d'un double système d'engrenage P, P, et pouvant , par conséquent, en agissant sur le cylindre supérieur , le rapprocher ou l’éloigner du cylindre inférieur. Les deux montants S , S sont fixés sur une plate -forme OO, qui pose sur un massif de maçonnerie.
Une large roue W, mue par la vapeur , donne le mouvement à l'arbre FF, qui porte, à chacune de ses extrémités, deux roues à dents L, L, dont l'une s’engrène avec une roue K qui fait tourner, par l'arbre R, le cylindre U, tandis, que l'autre s'engrène avec une roue J qui fait tourner, par l'arbre T, le cylindre L. Les engrenages sont disposés de manière à ce que les deux cylindres tournent en sens contraire. Le lingot, qui doit passer au laminoir, est placé sur la table T (fig. 2).
La figure 3 représente une sorte de compas de précision à deux branches graduées, pour mesurer exactement l'épaisseur du métal passé au laminoir. Le laminoir diminue l'épaisseur des lames en augmentant leur longueur, mais il agit à peine sur leur largeur; aussi aven-nous vu qu'à la fonte on ne leur donne que celle qui est strictement nécessaire, afin de diminuer les déchets de l'opération.
Malgré la ductilité de l’or et de l'argent , purs ou alliés dans les proportions voulues par la loi , les lames métalliques deviennent aigres quand elles ont passé plusieurs fois au laminoir; aussi est-il de toute nécessité de les recuire après plusieurs passes, sans quoi elles se déchireraient plus ou moins.
C'est dans ces lames qu'avec un découpoir ou emporte-pièce on taille les flans; on nomme ainsi les disques métalliques destinés à être portés au balancier.
Il arrive toutefois que, malgré l’épaisseur bien égale des lames et la précision avec laquelle opère le découpoir, il arrive que les flans présentent des différences sensibles de poids : aussi, avant de les convertir en monnaies, est-il convenable de les soumettre à ce qu’on appelle l'ajustage. Pour cela , on les pèse au trébuchet; tous ceux qui n’ont pas le poids légal sont rejetés pour être remis à la fonte; les plus forts sont soumis à l’ajustage.
Anciennement , on amenait chaque flan au poids voulu avec la lime, et, par conséquent , à la main; cette méthode est, du reste, encore employée pour les monnaies d’or. Mais maintenant, les flans d’argent sont ajustés au moyen d’une machine dont la pièce agissante est un couteau ou rabot qui , en passant, scie le flan et lui enlève son excès d'épaisseur. Ce rabot est mis en mouvement par une manivelle et un engrenage.
Representació de la laminadora de metall en el procés d'encunyació de moneda: Encyclopèdie Moderne. - MONNAIE. - Pl. 1. - 224. - Publiée par P. Duménil, París, 1842, - Diguet sc.
Segons l'explicació que apareix a la pàgina 400 de dita obra:
Les figures 1 et 2 de la Pl. 1re représentent un laminoir anglais; les lingots d'or y sont laminés à froid, et peuvent être amincis , sans avoir besoin d'être recuits, de l'épaisseur d'un d’un pouce (0”,027) à celle d'un demi-souverain , pièce de la valeur de 12 fr. 70 c. Les lingots d'argent y passent chauffés au rouge.
U , L, sont les rouleaux inférieurs et supérieurs; leurs axes reposent sur deux montants de fonte S, S, dans l'intérieur desquels se trouvent deux écrous Q, Q, se mouvant au moyen d'un double système d'engrenage P, P, et pouvant , par conséquent, en agissant sur le cylindre supérieur , le rapprocher ou l’éloigner du cylindre inférieur. Les deux montants S , S sont fixés sur une plate -forme OO, qui pose sur un massif de maçonnerie.
Une large roue W, mue par la vapeur , donne le mouvement à l'arbre FF, qui porte, à chacune de ses extrémités, deux roues à dents L, L, dont l'une s’engrène avec une roue K qui fait tourner, par l'arbre R, le cylindre U, tandis, que l'autre s'engrène avec une roue J qui fait tourner, par l'arbre T, le cylindre L. Les engrenages sont disposés de manière à ce que les deux cylindres tournent en sens contraire. Le lingot, qui doit passer au laminoir, est placé sur la table T (fig. 2).
La figure 3 représente une sorte de compas de précision à deux branches graduées, pour mesurer exactement l'épaisseur du métal passé au laminoir. Le laminoir diminue l'épaisseur des lames en augmentant leur longueur, mais il agit à peine sur leur largeur; aussi aven-nous vu qu'à la fonte on ne leur donne que celle qui est strictement nécessaire, afin de diminuer les déchets de l'opération.
Malgré la ductilité de l’or et de l'argent , purs ou alliés dans les proportions voulues par la loi , les lames métalliques deviennent aigres quand elles ont passé plusieurs fois au laminoir; aussi est-il de toute nécessité de les recuire après plusieurs passes, sans quoi elles se déchireraient plus ou moins.
C'est dans ces lames qu'avec un découpoir ou emporte-pièce on taille les flans; on nomme ainsi les disques métalliques destinés à être portés au balancier.
Il arrive toutefois que, malgré l’épaisseur bien égale des lames et la précision avec laquelle opère le découpoir, il arrive que les flans présentent des différences sensibles de poids : aussi, avant de les convertir en monnaies, est-il convenable de les soumettre à ce qu’on appelle l'ajustage. Pour cela , on les pèse au trébuchet; tous ceux qui n’ont pas le poids légal sont rejetés pour être remis à la fonte; les plus forts sont soumis à l’ajustage.
Anciennement , on amenait chaque flan au poids voulu avec la lime, et, par conséquent , à la main; cette méthode est, du reste, encore employée pour les monnaies d’or. Mais maintenant, les flans d’argent sont ajustés au moyen d’une machine dont la pièce agissante est un couteau ou rabot qui , en passant, scie le flan et lui enlève son excès d'épaisseur. Ce rabot est mis en mouvement par une manivelle et un engrenage.
03-10-2006